We feed the world ...
J'ai eu une réaction étrange après le visionnage de
ce film.
Je me suis demandé si la consommation de filles/garçons pouvait être assimilée
à la consommation de tomates espagnoles, de poulets industriels ou de poissons
pas frais...
La profusion des rencontres, la facilité et l'immensité du choix, et la
diminution affolante d'un quelconque coût (responsabilité ?) social de la
baise, sont à la fois aussi artificiels que dignes d'un libéralisme moral
débridé; une forme d'horreur sexuelle juxtaposée à l'horreur économique.
Pourquoi après tout en irait-il différemment entre nos besoins alimentaires et
sexuels ? Il est important pour notre bonheur qu'il soit aussi facile de
s'organiser une partie de jambes en l'air que de trouver des tomates en hiver !
Parce qu'on le vaut bien.
L'écologie, l'alter-mondialisme, c'est aussi moins de baise.
Les économies sont bonnes à faire partout, après
tout.
ps: allez voir le film, louez le, n'ayez pas peur de la VO allemande... Ca
passe tout seul.